Vous le savez, les traitements que vous connaissiez comme Remicade®, Enbrel®, Humira® ou Mabthera® sont désormais disponibles dans leur version similaire avec d’autres noms de marque mais les mêmes garanties d’efficacité et de sécurité que les premiers. Le gouvernement, afin de réduire les dépenses et assurer la pérennité de notre système de santé, encourage les médecins à vous proposer un biosimilaire.
Seulement, le législateur a prévu dans la loi de financement de la sécurité sociale de 2014 que le pharmacien puisse également opérer ce changement pour les traitements par injection, sans jamais publier le décret qui rendrait cette mesure effective et détaillerait les modalités et contraintes pour le pharmacien. Aussi, à ce jour, les pharmaciens n’ont pas le droit d’opérer cette substitution, comme ils le font pour les génériques. Récemment, les pharmaciens ont rappelé avec force leur volonté de faire cette substitution, qui leur permettra à n’en pas douter de prétendre à de potentielles « incitations financières ».
A ce jour, il n’y a pas de distinction entre les différents biomédicaments qui englobent tant les insulines que les anti-corps monoclonaux répertoriés médicaments d’exception et soumis à une première prescription par un médecin spécialiste hospitalier. Aussi, nous, associations de malades de rhumatologie ANDAR, AFS et France Psoriasis, ne souhaitons pas que les pharmaciens d’officine puissent substituer les biomédicaments indiqués dans nos pathologies et en avons informée Madame la Ministre de la Santé.
La rhumatologie française contre la substitution par les pharmaciens : associations de malades (ANDAR, AFS, France Pso) en appellent à la ministre devant les revendications des pharmaciens #biosimilaires