L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament nous informe de la modification des conditions de prescription et délivrance (CPD) de certaines biothérapies (adalimumab, étanercept, golimumab, certolizumab pegol, anakinra), utilisées dans le traitement de maladies infl ammatoires chroniques en rhumatologie, gastroentérologie, dermatologie, ophtalmologie.
Désormais, bien que la première prescription de ces traitements reste réservée à un médecin hospitalier spécialiste de la pathologie concernée, la réévaluation annuelle et l’éventuel renouvellement d’ordonnance auparavant obligatoirement faits en milieu hospitalier, pourront être assurés par le spécialiste de ville.
Par contre, en cas de perte d’efficacité ou d’intolérance, c’est le rhumatologue hospitalier qui sera consulté pour envisager un éventuel autre biomédicament. A la demande du patient ou du prescripteur, une consultation à l’hôpital peut toujours être envisagée.
Cette mesure a pour objectif de faciliter le parcours de soins des patients en permettant leur prise en charge au long cours en ville après instauration du traitement en milieu hospitalier.
Les tutelles assureront un suivi des consommations de chaque médicament permettant de dégager des tendances éventuelles et de prendre des mesures / émettre des recommandations si nécessaire.