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Mise à jour le 20/08/2020, par Ludivine - Com’ ANDAR

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Tours - Malaga à vélo, accompagnée d’une PR !

Mardi 18 août a débuté le voyage de Michèle, tourangelle atteinte de polyarthrite rhumatoïde. Direction Malaga, à vélo, pour une aventure qu’elle décrit dans ce texte ci-dessous :

Voilà ça y est, je pars sur mon vélo mardi prochain, le 18 août, accompagnée de ma polyarthrite rhumatoïde, que je supporte tant bien que mal depuis plus de 24 ans, moi, Michèle MIALOT, 71 ans bientôt, me donne un défi audacieux pour lui faire un pied de nez et pour sensibiliser et attirer l’attention sur cette maladie auto-immune.

Le 18 août prochain, je pédalerai sur mon vélo rouge que je surnomme « Coquelicot », de Tours, à pont-Cher, en France et rejoindra MALAGA en Andalousie. Loudun sera probablement ma première escale.

Ce n’est pas cette maladie qui va toujours me commander, non et non ! Et puis j’ai tout mon temps, je ne cherche à dépasser personne, seulement me dépasser moi-même. J’ai hâte d’admirer l’Atlantique dans les Landes, et de voir le soleil pourpre à l’horizon épouser l’empire des ondes, le soir, dans la paix et la sérénité. Puis enfin les beautés de l’Espagne.

Je suis attendue à Benalmadena, à 20 km de MALAGA, au « castillo Bil Bil » sur le paséo maritimo, où se trouvent les différentes œuvres d’art des artistes. On n’est jamais trop vieux pour avoir un nouveau but, ou un nouveau rêve. Non ?

Le vélo est ma drogue. Il atténue ma douleur, réduit mon stress, mon anxiété et me procure une sensation d’euphorie et de sommeil. Je n’ai jamais autant chanté depuis que je pédale 4 ou 5 heures d’affilée. Je chante mal, je le concède, faux à faire fuir les oiseaux, mais je chante… quand je suis sur le sommet d’une montagne et que je crie : « -ma polyarthrite me fait souffrir, comme la vie est méchante !! » L’écho me répond « chante, chante, chante… »
Pédaler me dope le moral. Le vélo permet de m’aérer la tête. En selle, je m’évade. Je me ressource mentalement.

J’aurai mal aux articulations, parfois, bien sûr, j’en suis consciente, mais personne ne le verra. J’assumerai seule avec mon traitement draconien.
J’éviterai les pistes cyclables le plus possible, car je tiens à traverser des petits villages sur les routes parsemées de belles rencontres, pour cultiver la fleur de l’amitié, avec mes masques et mon gel dans mes sacoches.

Le voyage de Michèle devrait durer 3 à 4 mois, retrouvez ses aventures sur son compte Facebook :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100004810594072

Son journal de bord paraîtra également en février ou mars !

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